LES RAVAGEURS DU PALMIER


LE CHARANCON ROUGE

Insecte nuisible originaire d'Asie, Le charançon rouge représente un véritable fléau pour les plantations de palmiers dont il se nourrit, des palmes jusqu'au tronc (ou stipe).

 

Sa présence fut constatée en 2004 en France et se propage depuis lors, infectant près d'un quart des 100 000 palmiers que compte la cote d'azur.

Afin de limiter autant que possible sa prolifération, un arrêté ministériel fut mis en place depuis 2010 et oblige les collectivités locales ainsi que les particuliers à traiter le palmier malade dans un délais de deux semaines maximum.

 

 

 

Le non traitement du palmier fait encourir à son propriétaire une amende de 30 000 € ainsi qu'une peine de 6 mois d'emprisonnement.

 

 

 

Si tous les palmiers sont concernés par les attaques du ravageur tel que le charançon rouge, deux espèces de palmiers semblent moins exposées, ils s'agit du palmier Syargus et du palmier Washingtonia.

Cependant, un changement de comportement de l'insecte est à noter, car depuis quelques années, les palmiers Washingtonias sont également touchés.

Un palmier malade peut être sauvé si l'invasion est détectée à temps, certains comme les palmiers Phoenix, Washingtonias et les Trachycarpus ont une capacité de régénération plus développée et peuvent être sauvés plus facilement.



LE PAPILLON PAYSANDISIA (ARCHON)

Le papillon du palmier, ou paysandisia archon, est un insecte lépidoptère palmivore originaire de l'Uruguay et du centre de l'Argentine, qui se trouve être extrêmement nuisible pour les palmiers.

 

Cette espèce fut introduite accidentellement dans le sud de l'Europe (les premières mentions de sa présence sur les terres méditerranéennes datent d'environ 1995) où elle se répand depuis, et fait de nombreux dégâts sur les palmiers européens.

 

Vous observerez leur présence dès la fin du printemps, à partir de Juin, et ce dès les premières chaleurs estivales.

Insecte diurne, vous pourrez le voir voler aux heures les plus chaudes de la journée.

 

Ceci étant dit, dès son apparition commence la saison de ponte des œufs, qui dure jusqu'à fin septembre, et semble s'effectuer plus facilement sur un stipe poilu, il préfèrera donc les palmiers Trachycarpus et les palmiers Chamaerops.

 

Si, au stade imago (c'est a dire le stade de développement final d'un insecte, sa forme adulte) le papillon est inoffensif, il n'en est rien de ses larves, qui, une fois écloses, creusent des galeries à l'intérieur même du tronc du palmier.

Galeries qu'elles nettoient chaque jours, rejetant des fibres et leur déjection à l'extérieur de l'arbre.

Si leur développement n'est pas abouti à la fin de l'été, les larves restent jusqu'au prochain, cachées à l'intérieur du stipe du palmier, pour former leur cocon afin d'atteindre leur stade de développement final.

 

Tout cela entraine un affaiblissement important de l'arbre, possiblement sur plusieurs années, et termine par son affaissement sur lui même et, sur le long terme, par sa chute.

 

Il est donc essentiel de détecter au plus tôt la présence de ce ravageur afin d'avoir le meilleur taux de réussite de traitement, et sauver vos arbres!

 

Pour cela, rien de plus efficace qu'un traitement par pulvérisation avec un insecticide biologique aux nématodes, que Protection Botanique effectue à l'aide de perches télescopiques pouvant aller jusqu'à 20 mètres de haut, afin d'atteindre le cœur de l'arbre et de mieux cibler le traitement par pulvérisation.